Déclaration d’amour : la virtualisation d’un serveur
Bonjour à tous
Je voulais vous faire partager une déclaration d’amour particulière : l’amour que j’ai pour la virtualisation. Bien entendu, cet amour est ponctué de bits et de bande passante,
En effet, la virtualisation est quelque chose de formidable en informatique. Je vous laisse chercher sur Wikipédia la définition d’un environnement virtuel, pour bien identifier ce que c’est. Mais si je voulais vulgariser à l’extrême, la définition serait de disposer d’un environnement tel que Windows ou Linux aussi facilement qu’on dispose d’un logiciel : on installe, on désinstalle, on ouvre, on ferme un environnement.
Et bien la virtualisation, c’est de pouvoir encapsuler dans un espace protégé, de créer une bulle dans laquelle on dispose d’un outil de travail.
Concrètement, sur mon serveur, je peux avoir en quelques secondes et en quelques clics aussi bien un serveur web qu’un Windows. Mais aussi des environnements prêts à utiliser, déjà tous configurés (soit par moi-même, soit fourni par l’éditeur du système de virtualisation, voire même par des utilisateurs tiers).
Alors comme je bosse beaucoup sur le web, voici un peu le palmarès de mes environnements virtuels :
- plusieurs serveurs web, classiquement basé sur l’architecture LAMP (Linux, Apache, MySQL, PHP) ou LEMP (Nginx)… tout simplement des sites que je gère.
- des sites de développement pour mes clients, ainsi que des sites de pré-production, de test et de benchmark.
- des serveurs virtuels sur lesquels je fais ma R&D (par exemple, comment j’ai installé & paramétré un serveur pour supporter 1 million de visiteurs par heure pour un client… oui je sais, je vous dois un petit article là-dessus)
- des serveurs de bureau : en l’occurrence, j’ai besoin d’un Windows 7, pour faire tourner 24h/24 des outils pour mon activité de référencement, mais pas que.
- des serveurs Ubuntu : par exemple, hier j’ai eu besoin d’installer l’environnement de développement Eclipse pour développer une application Android. Plutôt que de le faire sur mon ordinateur personnel, c’est plus simple de le faire sur un serveur virtuel.
- en tant que stockage varié : NAS, SeedBox, Backup, OwnCloud..
- et il y en a d’autres évidemment, ça n’a pas d’intérêt de tout lister, vous avez compris l’intérêt.
Les avantages de la virtualisation
- je dispose d’un ou plusieurs serveurs puissants. Et oui, parfois c’est bien plus puissant et rapide qu’un ordinateur PC de bureau 🙂
- avec une belle bande passante, bien plus importante que mon ADSL (bon, tant mieux pour ceux qui sont en Fibre optique ou en VDSL).
- la création d’un serveur virtuel prend quelques dizaines de secondes et est disponible tout de suite ou presque (presque dans le cas où un serveur est nu)
- je dispose de mes propres packages ou « templates de serveur » :
- serveur web déjà optimisé
- environnement de développement avec Drupal,
- on peut mettre en pause et même éteindre un serveur virtuel pour le retrouver plus tard
- on peut faire des backups ou des snapshots d’un serveur virtuel facilement
- mais surtout, cela répond à la question : « j’ai besoin d’un ordinateur ou d’un serveur immédiatement »
Les inconvénients de la virtualisation
- l’utilisation de la virtualisation avec un hyperviseur, et les outils associés prend entre 5% et 15% de la puissance du serveur dédié. Pour ma part, j’ai choisi l’outil Proxmox qui est très léger et convient parfaitement à mon utilisation.
- cela prend de la place, il faut bien dimensionner les serveurs. Bon, je m’en fiche, sur mon serveur j’ai 1 ou 2 To 🙂
- il faut avoir autant d’IP que de serveur… bon, c’est pas toujours vrai, c’est juste plus pratique pour isoler les serveurs. Si vous insistez sur Twitter, je vous expliquerai comment installer autant de serveurs avec une seule IP.
Voilà, un serveur virtuel c’est topissime. Vous savez tout ce qu’il faut savoir : un serveur virtuel, c’est un outil de travail formidable.
Le serveur virtuel ou le serveur cloud, le bon choix maintenant
D’ailleurs, certains hébergeurs tels que Ikoula, OVH, PlanetHoster, EvxOnline et d’autres proposent des VPS « virtual private server », des serveurs virtuels prêts à l’emploi vous permettent de vous affranchir de toute contrainte physique (vous ne gérez que votre environnement virtuel, tout ce qui est au-dessus n’est pas de votre fait. Très utile pour ne pas se soucier des pannes matérielles et surtout des ressources que vous pouvez allouer à votre convenance (pics d’activités, besoin qui évolue).
Pendant très longtemps, le serveur virtuel n’a pas eu la côte en France, par la faute de la concurrence qui a abaissé les prix sur les serveurs physiques, rendant les VPS trop chers par rapport à la prestation rendue. Surtout la faute d’OVH avec des tarifs trop attractifs pour rendre séduisants les VPS français.
D’ailleurs, c’est en France que l’hébergement est le moins cher, aussi bien sur les serveurs physiques que sur les serveurs virtuels.
OVH a sorti ses VPS 2014, et enfin pour la première fois, je vois des tarifs plus avantageux et des rapports prestations/qualité/prix souvent supérieurs aux serveurs dédiés… enfin, la virtualisation peut décoller en France, alors que dans le monde, c’est déjà le cas depuis longtemps.
Les solutions de virtualisation
Juste histoire de vous donner quelques éléments sans les comparer, voici ceux que vous pourrez rencontrer :
- Citrix / XenServer
- Microsoft / Windows Server avec Hyper-V
- VMware vSphere / ESX
- Parallels / Virtuozo
- Proxmox VE
- SolusVM
- et d’autres évidemment…
Conclusion
J’aime la virtualisation de serveur, j’en suis amoureux car cela permet tellement de choses, cela améliore le travail comme jamais. Depuis que je virtualise, je suis beaucoup plus détendu lorsque je travaille. Les mots me manquent, mais voilà, vous devez passer à la virtualisation de serveur, c’est quelque chose de fantastique. Fini le serveur de papa trop grand, dans lequel tu nages, ou trop serré comme un vieux slip. Fini mutualisé, où tu peux rien faire, car tu conduis dans une petite rue avec une ligne continue sans avoir le droit de la franchir ou de dépasser un voiture sans permis…Questions-réponses (envoyez les moi sur Twitter ou en commentaire)
- Question : Si je n’ai qu’un site (ou un ensemble de sites sur le même espace), est-ce que ça vaut le coût/coup ?
- Réponse : bien sur que ça vaut le coup, même avec UN SEUL serveur virtuel. Pensez uniquement à la fonction de backup/snapshot qui permet de réinstaller le serveur en cas de besoin soit sur le serveur dédié actuel, soit ailleurs
- Question : Chez quel fournisseur héberger son serveur dédié ou virtuel ?
- Réponse : demandez moi en commentaire, je vous donnerai mon avis et vous orienterai vers ceux qui vous correspondent
- Question : qui peut installer, paramétrer et même infogérer des serveurs performants ?
- Réponse : moi… suffit de me contacter, je suis très souple, pas cher et je livre les serveurs répondant à votre besoin.
- Question : peux-tu me préparer un serveur rapide, performant, supportant beaucoup de visiteurs sans que le serveur fronce les sourcils ?
- Réponse : à ton avis ? 🙂
Mises à jour au sujet de Proxmox
On m’a fait remarquer que c’est parfois difficile de paramétrer Proxmox. Je dirais : « pas trop, non ». Voici quelques liens qui apportent de l’eau au moulin :- Linux : installez des templates en nombre suffisant, par rapport à tout ce que vous voulez tester. N’hésitez pas, c’est gratuit
- Windows :
- cette vidéo est très utile : http://www.youtube.com/watch?v=thVmhIw4-jU
- il vous faudra une ISO de Windows 7. Par exemple via http://www.winmacsofts.com/telechargement-direct-de-liso-de-windows-7-avec-sp1/ pour lesquels vous aurez fait un wget dans le répertoire /var/lib/vz/template/iso. Attention, il semble que certaines URLs sont fausses. Vous pouvez devinez en utilisant les noms des fichiers avec les bonnes URLs
- et enfin le driver Windows Virtio, pour je crois gérer le boot ou un truc comme ça, à installer au moment de l’installation de Windows http://alt.fedoraproject.org/pub/alt/virtio-win/latest/images/bin/virtio-win-0.1-74.iso
- pour avoir accès à internet, j’ai rajouté une interface réseau NAT en plus du Bridge. Je sais pas si ça vaut le coup, peu importe. Et j’ai choisi dans les options d’Internet Explorer, dans l’onglet connexion, de découvrir les paramètres réseau… Magiiiiiiiiiiiiiiiiiie ! ça marche.
Commentaires (12)
Morgan
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